28 mars La CIFFA exhorte le gouvernement à protéger les entreprises et les consommateurs canadiens
La Canadian International Freight Forwarders Association (CIFFA), une association de premier plan représentant quelque 300 entreprises membres, dont des sociétés d'expédition de fret, de courtage de fret et de camionnage, a écrit une lettre à plusieurs ministres du gouvernement pour attirer l'attention sur les négociations collectives en cours dans les ports de la côte ouest du Canada. Les négociations sont menées par la BCMEA et l'ILWU, qui négocient deux conventions collectives à l'échelle de la côte au nom des sections locales de débardeurs et de la section locale 514 des contremaîtres de navires et de quais, respectivement. Les conventions couvrent les salaires, les avantages sociaux, les heures de travail et les conditions d'emploi de plus de 7 400 travailleurs dans les ports de la côte ouest du Canada. Les deux conventions doivent expirer le 31 mars 2023.
Le 20 mars, après seulement cinq jours de négociations, ILWU Canada a émis un avis de différend concernant l'accord des sections locales de débardeurs, citant l'absence de "progrès significatifs". Ce développement a suscité des inquiétudes parmi les membres de la CIFFA, qui considèrent cette situation comme pouvant avoir l'un des impacts les plus importants sur l'économie canadienne, avec le potentiel de créer des perturbations très importantes. Ces perturbations entraîneraient sans aucun doute une augmentation des coûts pour les consommateurs, alimentant ainsi une inflation supplémentaire, et auraient de graves répercussions sur les entreprises qui dépendent des importations d'équipements ou des exportations de produits.
La CIFFA a exhorté le gouvernement à faire tout ce qui est en son pouvoir pour s'assurer que ce processus de négociation est bien soutenu et que le gouvernement est proactif et prend rapidement des mesures pour protéger les entreprises et les consommateurs canadiens. L'association estime que la simple menace d'une interruption de travail nuira au bien-être économique et social du Canada. En outre, près de 20% du commerce canadien passe par les ports de la côte ouest concernés par ces négociations, ce qui signifie qu'aucune entreprise ou personne au Canada ne sera épargnée si les négociations échouent et que le service est interrompu.
Dans le passé, les expéditeurs ont commencé à réorienter leurs importations et leurs exportations vers des installations américaines plutôt que d'attendre d'être lésés par une interruption de service. Une fois qu'ils se sont tournés vers une autre juridiction, il peut être difficile de les ramener au Canada et aux Canadiens qui manipulent leurs marchandises. La CIFFA estime que le gouvernement canadien a relevé avec succès de nombreux défis liés à la chaîne d'approvisionnement au cours des dernières années, et elle lui demande instamment d'être proactif et de prendre rapidement des mesures pour protéger les entreprises et les consommateurs canadiens.
En conclusion, l'ICFA demande au gouvernement de veiller à ce que le processus de négociation soit bien soutenu et que le gouvernement prenne des mesures pour protéger les entreprises et les consommateurs canadiens. L'association estime que l'impact potentiel d'une interruption de travail sur l'économie canadienne est important, et elle demande instamment au gouvernement d'être proactif et de prendre rapidement des mesures pour résoudre ce problème. En tant que membre de la CIFFA, Prime Freight Logistics partage ces préoccupations et estime qu'il est essentiel de protéger les entreprises et les consommateurs canadiens contre l'impact potentiel d'un arrêt de travail dans les ports de la côte ouest du Canada.
En tant que transitaire leader en Amérique du Nord, Prime Freight Logistics s'engage à assurer le bon fonctionnement de la chaîne d'approvisionnement. Nous suivons la situation de près et tiendrons nos clients informés de toute évolution susceptible d'affecter leurs expéditions.