
22 Août Le CN met des employés en lock-out dans le cadre d'un conflit de travail avec la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada
Le CN a officiellement mis en lock-out les employés représentés par la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC) à compter du 22 août à 0 h 01 HE. Cette décision fait suite à l'absence de réponse du syndicat à une offre finale du CN, qui visait à prévenir un arrêt de travail.
L'offre finale du CN comprenait une amélioration des salaires et une proposition visant à réduire le nombre de jours de travail par mois en alignant les heures de service prévues dans la convention collective sur les dispositions relatives au repos imposées par le gouvernement fédéral. En outre, le CN a proposé un projet pilote introduisant des taux horaires et des quarts de travail planifiés sur une partie de son réseau, préconisant cette approche comme un cadre plus prévisible et bénéfique pour ses employés.
En l'absence d'accord et en raison du refus du syndicat de recourir à l'arbitrage obligatoire, le CN a procédé à une fermeture sûre et ordonnée, ce qui a entraîné le lock-out.
Au cours des neuf derniers mois, le CN s'est engagé dans des négociations de bonne foi, présentant constamment des offres sérieuses comprenant de meilleurs salaires, des périodes de repos améliorées et des horaires de travail plus prévisibles. Cependant, les Teamsters ont montré peu d'empressement ou de volonté à conclure un accord qui profiterait aux employés, à l'entreprise et à l'économie en général.
Le CN demande instamment aux Teamsters d'aborder ces négociations avec l'urgence et l'importance qu'exige la situation.
Repos et salaires actuels
- Repos : Les chefs de train et les ingénieurs de locomotive travaillent actuellement environ 160 jours par an, en tenant compte des règles relatives aux périodes de service et de repos (DRPR), des jours de maladie payés, des jours de congé personnel et des dispositions en matière de repos et de vacances figurant dans leurs conventions collectives.
- Les salaires : En 2023, le chef de train moyen gagnait environ $121.000, à l'exclusion des pensions et des prestations médicales. Le mécanicien de locomotive moyen gagnait environ 1T4T150.000, également hors pension et prestations médicales.
Contexte des négociations et des offres pour 2024
En janvier, le CN a proposé une convention modernisée qui améliorait la sécurité, les salaires et l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée tout en protégeant les droits existants. Cette offre a été rejetée par la CFTC.
En avril, le CN a amélioré son offre en mettant l'accent sur des salaires plus élevés ($75/heure pour les ingénieurs de locomotive et $65/heure pour les chefs de train), la sécurité de l'emploi et des revenus garantis. Cette offre a également été rejetée.
En mai, le CN a présenté une offre simplifiée dans le cadre de la convention collective existante, qui prévoyait de meilleurs salaires et des jours de congé plus prévisibles. La CFTC a une nouvelle fois décliné la proposition.
Les négociations étant dans l'impasse, le CN a proposé de se soumettre à un arbitrage contraignant en juin. L'arbitrage obligatoire implique un arbitre indépendant, accepté par les deux parties, qui détermine les termes d'un accord. Cette procédure impartiale aurait pu permettre de résoudre le différend tout en évitant des perturbations importantes pour les chaînes d'approvisionnement, les consommateurs canadiens et l'économie. Toutefois, la CFTC a également rejeté cette offre.
Le CN reste déterminé à parvenir à un accord juste et équitable et encourage la CFTC à retourner à la table des négociations avec une volonté renouvelée de parvenir à une résolution.