
09 Avr Les membres de l'AFPC et du SDI à l'ASFC votent pour la grève alors que les négociations sont dans l'impasse
Les membres de l'Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) et du Syndicat des douanes et de l'immigration (SDI) employés à l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) se préparent à un mouvement important. À partir du 10 avril 2024, ils organiseront un vote de grève à l'échelle nationale en réponse à l'impasse prolongée des négociations.
L'impasse des négociations, qui a commencé il y a près de deux ans, a atteint un point critique lorsque l'AFPC a déclaré l'impasse en septembre 2023. Cette décision a été prise après que l'ASFC se soit montrée réticente à aborder les questions fondamentales soulevées par les travailleuses et travailleurs, notamment les salaires équitables par rapport aux autres organismes d'application de la loi, l'amélioration de la sécurité d'emploi, l'accessibilité au télétravail et les mesures de protection contre l'externalisation.
Dans le cadre du processus de vote de grève, l'AFPC et l'ASFC participent simultanément aux audiences de la Commission de l'intérêt public (CIP) prévues les 10 et 22 avril. Ces audiences, facilitées par la Commission des relations de travail et de l'emploi dans le secteur public fédéral, visent à formuler des recommandations pour combler le fossé entre les parties. Toutefois, ces recommandations ne sont pas contraignantes.
En outre, la question des prestations de retraite n'est toujours pas résolue pour le personnel de l'ASFC chargé de l'application de la loi. Mark Weber, président national du SDI, a souligné la promesse du gouvernement d'étendre les prestations de retraite, communément appelées "25 and out", aux travailleurs de l'ASFC, les alignant ainsi sur leurs homologues des autres agences chargées de l'application de la loi. Toutefois, cet engagement n'a pas encore été tenu.
Alors que les négociations se poursuivent, le résultat du vote de grève et les actions qui s'ensuivront auront sans aucun doute des implications considérables, non seulement pour les membres directement concernés, mais aussi pour le paysage plus large des relations de travail au Canada.