13 Mai Mise à jour sur les négociations de la section locale 514 : Négocier la stabilité à la porte d'entrée du Pacifique du Canada
VANCOUVER, BC - Dans un effort continu pour maintenir le bon fonctionnement de la porte d'entrée du Pacifique du Canada, la BC Maritime Employers Association (BCMEA) et ses partenaires s'efforcent de négocier de bonne foi, en soulignant le rôle crucial des plus de $800 millions de cargaisons gérées quotidiennement dans les ports de la Colombie-Britannique. Cet engagement est essentiel au maintien du bien-être économique de tous les Canadiens.
Cette semaine, les négociations ont progressé entre la BCMEA et la section locale 514 des contremaîtres de navires et de quais de l'International Longshore and Warehouse Union (ILWU Local 514), avec l'aide du Service fédéral de médiation et de conciliation (SFMC). La BCMEA a présenté plusieurs propositions visant à obtenir un accord équitable qui soutienne les 730 contremaîtres dévoués et leurs familles, en veillant à ce que les ports de la Colombie-Britannique continuent d'être compétitifs et économiques pour tout le monde au Canada.
Cependant, des difficultés sont apparues. La BCMEA a jugé nécessaire de déposer une plainte auprès du Conseil canadien des relations industrielles en raison de ce qu'elle décrit comme la position inflexible du comité de négociation du syndicat au cours des discussions. Cette action a été entreprise dans l'espoir d'une résolution rapide.
Dans un élan de générosité, la dernière offre de la BCMEA comprend une augmentation salariale de 19,2%, ce qui pourrait faire passer le salaire médian des contremaîtres de $246,323 à $293,617 par an, sans compter les avantages et les pensions supplémentaires. La proposition prévoit également une prime moyenne à la signature de 1 4T3 243 et une augmentation de 161T3 des prestations de retraite, ce qui porte le total à 1 4T108 750 par travailleur, en plus des droits à pension habituels. S'il est accepté, cet accord signifierait qu'en moyenne, les travailleurs éligibles pourraient recevoir une somme forfaitaire cumulée d'environ 1,4 million de tonnes, y compris le salaire rétroactif et les primes à la signature.
Malgré ces efforts, la section locale 514 de l'ILWU a prolongé les négociations, risquant ainsi de perturber davantage la chaîne d'approvisionnement du Canada et de ternir sa réputation dans le commerce mondial. La grève prolongée de l'ILWU Canada en 2023 a entraîné des pertes considérables, avec des cargaisons perturbées et détournées d'une valeur d'environ $10,7 milliards, dont une grande partie n'est pas revenue. Alors que des perturbations potentielles sont attendues dans le secteur ferroviaire et les ports de l'Est en mai 2024, la réticence persistante de la section locale 514 de l'ILWU à s'engager dans des discussions sérieuses pourrait gravement nuire à la réputation et aux partenariats du Canada à l'échelle mondiale.
Depuis le 10 mai, après une période de réflexion de 21 jours, les deux parties ont désormais le droit légal de déclencher une grève ou un lock-out. Toutefois, cela ne peut se faire qu'après un vote formel et un préavis de 72 heures indiquant la durée prévue de l'action, qui doit être communiqué à la partie adverse et au ministre du travail. À ce jour, aucun préavis de ce type n'a été émis et les opérations dans les ports de la Colombie-Britannique se poursuivent sans interruption.
La BCMEA garde l'espoir qu'une solution puisse être trouvée par la poursuite des négociations, avec le soutien de la FMCS, car elle croit fermement que les meilleurs accords sont forgés à la table des négociations.