02 Août Risque de grève ferroviaire en raison de l'échec des négociations avec le Canadien Pacifique à Kansas City
Le Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) se prépare à une grève potentielle à la fin du mois d'août, les négociations avec la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC) n'étant toujours pas résolues. Lors de la conférence téléphonique sur les résultats du deuxième trimestre, le PDG Keith Creel a indiqué que les pourparlers étaient dans l'impasse, les parties étant très éloignées l'une de l'autre quant à la conclusion d'un nouveau contrat.
Le Conseil canadien des relations industrielles décidera d'ici le 9 août quelles marchandises sont essentielles à la santé et à la sécurité et doivent continuer à circuler pendant une grève. Les membres de la CFTC, qui représentent les ingénieurs et les chefs de train du CPKC et du Canadien National (CN), ont déjà voté pour autoriser une grève, qui pourrait commencer avec un préavis de 72 heures après la décision du CCRI.
Une grève interromprait les activités du CPKC et du CN au Canada et perturberait les services ferroviaires de banlieue à Vancouver, Toronto et Montréal, qui fonctionnent sur des voies contrôlées par le CPKC. M. Creel a insisté sur l'atteinte potentielle à la réputation du Canada en tant que partenaire commercial fiable, notamment à la suite des récents conflits de travail dans les ports de la Colombie-Britannique.
M. Creel a exprimé un optimisme prudent quant à la conclusion d'un accord équitable, tout en se préparant à d'éventuelles perturbations. Une éventuelle grève des dockers sur la côte est et la côte du Golfe des États-Unis pourrait entraîner un déplacement des marchandises vers les ports desservis par le CPKC, tels que Lazaro Cardenas au Mexique et Saint John au Nouveau-Brunswick. Le CPKC a déjà effectué avec succès des essais entre Lazaro Cardenas et son terminal au Texas, anticipant ainsi d'éventuels problèmes de main-d'œuvre dans les ports américains.
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